Être ou ne pas être – annulé pour non-paiement | Lareau Courtiers d'assurances

Être ou ne pas être – annulé pour non-paiement

En assurance, lorsque l’on ne paye pas ses primes dues dans les temps prescrits, on court la chance de non seulement voir sa protection prendre fin… mais également d’être étiqueté en tant que mauvais payeur. L’étiquette « cancellé pour non-paiement de prime », anglicisme qui pourrait facilement être corrigé par « annulé pour non-paiement de prime », devient ensuite un autre problème pour le fautif.

Lorsque nous faisons affaire avec un assureur, celui-ci est encadré par des lois et règlements multiples. En habitation, vous n’avez pas à demander à votre assureur de renouveler pour qu’il prenne effet. En assurance automobile, le renouvellement d’une police d’assurance n’est pas qu’automatique, il est obligatoire par la loi. Pour s’y soustraire, un assureur doit communiquer avec son assuré dans des délais prescrits. En somme, ça veut tout de même dire que votre assureur doit renouveler votre contrat ou vous aviser des nouvelles conditions dans des délais prescrits.

Alors de votre côté, en tant qu’assuré, vous pourriez être en voyage longtemps ou vous pourriez bien croire que votre contrat est expiré sans vous soucier de payer le renouvellement. Vous pourriez déménager sans recevoir les documents et rappels de paiements, ou bien croire que la police que vous avez achetée s’expire au moment où vous vendez votre véhicule. D’autres oublieront tout simplement de mettre de l’argent dans le compte. Ces situations mèneront bien rapidement à une annulation pour non-paiement de primes.

« Ben là, je n’ai jamais reçu les papiers, j’étais en voyage »
« Ben là, vous ne m’avez jamais appelé pour savoir si je voulais renouveler ».
« Ben là, j’étais déménagé, comment je pouvais le savoir ? »
« Ben là, j’ai même pu le véhicule »
« Ben là, j’ai juste oublié… »

Ce sont de bonnes raisons, certes, mais qui ne seront pas suffisantes pour vous donner le fameux bon-Dieu-sans-confession.

Un assuré qui sera annulé pour non-paiement de primes aura toutes sortes de problèmes par la suite. Idéalement, l’assuré est au courant (il ouvre son courrier ou le fait suivre à sa nouvelle adresse) et ainsi il s’assure de reprendre une couverture d’assurance. Par contre, ses problèmes ne seront malheureusement pas terminés.

Les assureurs font affaire avec des agences de collection qui, en plus d’être tenaces à tenter de recouvrer ce que vous devez, feront affaire avec les agences de crédit qui, elles, ont la mémoire longue. C’est quelque temps plus tard, dans de meilleurs jours, au moment où l’ancien assuré va mieux et trouve la voiture ou la maison de ses rêves, que les choses se gâteront… le prêteur, songeur, regardant le rapport de crédit vous lâchera la phrase « mouin… il y a quelques années… une prime non payée à un assureur? »

Ou encore : vous voulez tout simplement vous réassurer. Vous communiquez avec votre ancien assureur : il ne veut pas vous reprendre. Vous tentez votre chance ailleurs : l’assureur vérifie la cote de crédit et elle a été éprouvée par votre mésaventure, c’est trop cher… Vous en essayez un autre : il vous refuse. Encore un autre : il vous demande de payer comptant toute la prime. Un dernier : il vous accepte à bras ouverts, mais vous charge le double… Et… si… je dis bien… SI vous choisissiez de ne pas le dire? Cela deviendrait une fausse déclaration qui pourrait être découverte au moment de l’enquête sur un sinistre éventuel… qui rendrait donc votre contrat d’assurance caduque.

L’annulation pour non-paiement vous entraine dans un cycle plutôt désagréable et très coûteux. En gros, c’est comme une roue qui tourne dans le mauvais sens. À vous de ne pas faire un tour avec elle…

P.-S.: Si jamais vous êtes dans cette situation, votre courtier Lareau peut vous aider.

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