Fais du feu dans la cheminée | Lareau Courtiers d'assurances

Fais du feu dans la cheminée

Fais du feu dans la cheminée, je reviens chez-nous… Tous connaissent cette pièce du grand répertoire de Jean-Pierre Ferland. Sous le couvert du doux crépitement, du romantisme du feu de foyer et de son enveloppante chaleur, il y a des revers. À l’aube des temps froids, il est de mise d’en savoir plus. Mais comment l’odeur du bois, qui est si agréable, pourrait-elle être nocive?

Hé bien elle l’est. Le smog hivernal des régions urbaines est causé en grande partie lors des temps froids par le chauffage au bois. Ce smog peut provoquer nombre de maladies cardiovasculaires et pulmonaires et cause et accentue les symptômes de l’asthme et de l’emphysème. Les vieux poêles à bois émettent à eux-seuls autant de pollution (calculée en termes de particules) que 4 poêles récents homologués EPA (la norme de certification maintenant obligatoire pour les poêles à bois). De plus, l’air ambiant de la maison peut être vicié d’une trop grande concentration en monoxyde de carbone provenant du poêle. Aération, prudence et modération sont donc de mises.

Mais bon. Le Québec est une province nordique, et comme partout où il y fait froid, la demande énergétique est importante. Afin de ne pas être en proie à une augmentation ou à une dépendance aux énergies dont ils n’ont pas le contrôle (électricité/mazout/gaz), les gens se tournent fréquemment vers un chauffage d’appoint au bois. Parfois pour le confort, parfois pour l’économie. Nombreux sont ceux qui ont un grand terrain et qui peuvent, en échange d’une fin de semaine de travail, chauffer longtemps sans frais. Le chauffage au bois fait partie des us et coutumes de notre pays et représente malgré tout une énergie renouvelable. Il faut donc savoir faire la part des choses et éviter d’abuser.

En assurance, la plupart des compagnies considèreront un foyer au bois comme un agrément et ne majoreront pas la prime d’assurance pour un tel système : La plupart des assurés utilisent de façon plus qu’irrégulière leurs foyers et, ainsi, ne constituent pas un risque majeur pour l’assureur. En revanche, les compagnies d’assurances majoreront généralement de 15% la prime d’assurance pour toute installation de type poêle à bois, aux granules ou à l’anthracite. Beaucoup plus qu’un agrément, certains utilisateurs de ces poêles en font une utilisation constante tout au long des saisons froides. Les risques pour l’assureur s’en trouvent alors accrus, d’où la surprime associée.

En terminant, voici quelques conseils pour passer un agréable hiver en demeurant au chaud de façon saine et sécuritaire :

  • Opter pour un ramonage régulier de la cheminée, même pour une utilisation irrégulière (au moins une fois par année)
  • Faites aérer pendant quelques minutes chaque jour la maison pour réapprovisionner en oxygène le domicile
  • Considérer le remplacement des vieux poêles à bois pour des plus récents et plus performants
  • Opter pour des bûches de types écologiques
  • Éviter toute combustion de déchets et de bois verni ou peint ou de bois traité pouvant contenir de l’arsenic
  • Utiliser de façon non excessive votre appareil afin de réduire vos émissions inutiles de particules
  • Éviter d’entreposer le bois à l’intérieur

 

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