L’enquêteur en assurance - Pourquoi? | Lareau Courtiers d'assurances

L’enquêteur en assurance - Pourquoi?

L’enquêteur en assurance est l’un des acteurs importants lors d’une réclamation. Il interviendra à plus ou moins grande échelle dans votre processus de réclamation dépendamment de l’ampleur ou de l’incongruité de votre réclamation. Il faut comprendre que la réclamation frauduleuse est chose commune et que pour chaque dollar de prime que vous payez en assurance, une quinzaine de cents iront à payer des réclamations frauduleuses. Aux États-Unis, surtout en raison des blessures corporelles qui sont payées par les assureurs plutôt que par une instance gouvernementale comme la SAAQ ici, les fraudes en assurance se chiffrent par dizaines de milliards.

La Chine serait également aux prises avec ces mêmes problèmes, comme en fait foi ce petit vidéo…

Les gens nous demandent souvent pourquoi les assureurs ou l’enquêteur en assurance posent autant de questions. Pourquoi y a-t-il tant de vérifications? Pourquoi dois-je signer tel document ou donner mon consentement? Justement parce que si les assureurs ne tentaient pas à s’assurer du bien-fondé de chaque réclamation, leur facture grimperait encore plus, et par ricochet, la vôtre.

Alors voici, tirés d’un bon article du site Howstuffworks.com, sept indices sonnant une cloche pour un enquêteur. (Adapté pour le Québec par moi-même votre humble serviteur). Naturellement, ces indices ne dirigent pas tout droit vers une fraude à l’assurance, mais l’enquêteur y portera une attention plus particulière…

  1. La fréquence et le type de réclamation : Lorsque vos véhicules tendent à disparaitre souvent, ou que vous subissez régulièrement le même type de sinistres, vous serez évidemment davantage questionné.
  2. L’ampleur d’une réclamation : Si vous avez une grosse réclamation, et que celle-ci ne vous énerve pas, vous faites partie d’une minorité particulière. Le sinistré habituel est plus régulièrement sous le choc.
  3. Une « heureuse coïncidence » : Une augmentation des protections sur un véhicule ou une maison suivie d’un sinistre touchant lesdites protections. Le destin peut vous être favorable, mais parfois c’est comme un peu planifié par le sinistré…
  4. Des factures ou documents officiels manuscrits : Peu probante comme preuve de perte, une facture manuscrite pourrait être considérée comme contrefaite dans l’intérêt du sinistré. Il est mieux de conserver ses factures, de les numériser ou d’envoyer les principales à votre courtier. Un dossier bien monté peut vous faire gagner du temps!
  5. L’enquête de crédit : Elle peut parfois être utilisée lors d’un sinistre. Il n’est pas rare de voir des difficultés financières se transformer en sinistre… principalement lorsque les biens sinistrés ne sont ensuite pas remplacés… Est-ce qu’un crédit affecté signifie automatiquement une fausse réclamation? Bien sûr que non, et un bon enquêteur ne sautera jamais aux conclusions hâtives.
  6. Les fameux réseaux sociaux : Ils sont utilisés par les enquêteurs pour voir si leurs réclamations sont conséquentes avec leurs biens et activités usuels et aux États-Unis pour voir si les réclamants sont réellement blessés.
  7. L’interrogation du tiers : Dans le cas d’un accident, l’autre partie impliquée peut jouer un rôle important dans la reconstitution de l’accident, et donc des dommages au véhicule sinistré. Disons qu’on a déjà vu des schémas d’accidents plutôt impossibles pour expliquer des égratignures sur les quatre côtés du véhicule.

Alors, vous n’avez rien à vous reprocher, mais l’enquêteur tiendra tout de même à tenir son enquête. Si vous croyez toutefois que celui-ci va un peu trop loin, vous pouvez toujours demander l’avis de votre courtier Lareau, qui peut intervenir dans le processus à votre demande!

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