Qu’ont en commun ces cinq propriétaires? | Lareau Courtiers d'assurances

Qu’ont en commun ces cinq propriétaires?

1- Mario Lapointe est un patenteux. Lorsque ses équipements font défaut, il est toujours capable de les réparer. Récemment, il a réussi à réparer sa pompe submersible avec son fusil à colle et un simple support en métal. Il évalue avoir ainsi allongé de quelques mois la durée de vie de sa pompe et contribué, à sa manière, à l’environnement.

2- Philippe Laroque possède un duplex et occupe le logement du bas. Célibataire, professionnel et très occupé, il n’est que très rarement à la maison. Il n’a pas monté sur son toit depuis au moins un an et, de toute façon, n’en voit pas la nécessité.

3- Linda Marotte est une horticultrice hors pair. Récemment, elle a fait modifier son terrain à l’arrière afin d’y aménager une gigantesque rocaille. En modifiant l’inclinaison du terrain, elle peut davantage contempler son œuvre à partir de l’intérieur.

4- Julien Lajoie s’autoproclame un gars des bois. Il aime bien laisser les arbres pousser très près de sa résidence secondaire où il y passe toutes ses fins de semaine. Ça l’aide à décrocher!

5- Jonathan Médaillon est un heureux riverain. Parfois, lorsqu’il vente fort, il manque d’électricité. Heureusement, il a un sens de la débrouillardise, il a une provision de chandelles impressionnante dans son sous-sol.

Vous avez trouvé ce qu’ils ont en commun? Imminement, le dommage par l’eau.

1- Monsieur Lapointe est extrêmement habile, mais lorsqu’une pompe submersible a déjà fait défaut, mieux vaut la seconder avec une deuxième si vous croyez la première toujours en état de marche. Car vous ne serez pas toujours présent lors de sa prochaine panne et, surtout, on s’en rend habituellement compte lorsqu’il est trop tard, c’est-à-dire lorsque l’eau a déjà fait des dommages au sous-sol.

2- N’ayant jamais monté sur le toit, il ne s’est pas rendu compte que le drain de toit était bouché, résultat de plusieurs mois de laisser-aller. À la prochaine forte pluie, cette eau n’ayant plus d’issue, risque fort de s’infiltrer à travers le toit.

3- Modifier la pente d’un terrain peut sembler anodin mais il n’en est rien. Si l’écoulement des eaux ne se fait naturellement plus en s’éloignant de la maison, vous serez pris avec deux problèmes. Premièrement, un éventuel problème d’infiltration d’eau. Deuxièmement, de l’humidité et éventuellement de la moisissure, ce qui n’est couvert dans aucun contrat d’assurance.

4- Monsieur Lajoie est peut-être plus serein, mais les branches des arbres trop près de la maison pourront d’abord endommager rapidement sa toiture lors des vents. L’eau s’y infiltrera. Ses gouttières se rempliront rapidement de feuilles, pour se boucher puis causeront d’autres infiltrations. Ensuite, ce seront les racines qui viendront endommager le drain français en le perforant. C’est régulièrement le cas après plusieurs années…

5- N’en déplaise monsieur Médaillon et sa quantité de chandelles, monsieur pourrait bien avoir d’autres soucis lors de la prochaine panne de courant. En effet, n’ayant pas de courant alternatif (battery pack ou génératrice) sur sa pompe submersible, il risque fort de voir l’eau monter rapidement dans son sous-sol, abimant ainsi non seulement tout son sous-sol, mais mouillant du même coup sa provision de chandelles…

Ces clients demeurent toutefois couvert sur leur contrat d’assurance habitation s’ils ont souscrit aux protections supplémentaires concernant le dommage par l’eau (appelé aussi refoulement d’égouts et/ou dommage par l’eau du sol et/ou du sous-sol). Pour ce faire, le dommage doit également être soudain et accidentel et non pas graduel. Ouvrez l’œil, donc, et mieux vaut évidemment prévenir…

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