Pour certains hommes, le boyau d’arrosage est très important. Celui qui sert à nettoyer l’entrée. Bon évidemment ce sont des mœurs qui se perdent, heureusement, alors que le balai devrait être préconisé, de grâce.
Toujours dans l’optique de vous présenter des situations concrètes d’impacts directs et quotidiens du travail d’un courtier d’assurance, je vous présente cette semaine l’histoire d’un homme et son boyau.
C’est un client qui contacte son courtier suite à un dommage par l’eau qui remplit le sous-sol de son immeuble à revenus. Les dommages sont plutôt considérables. Après quelques recherches, l’assureur affirme que la perte n’est pas recevable. Le client n’a pas les protections suffisantes pour être indemnisé. Il faut comprendre que les couvertures sont souvent moins étendues sur des immeubles à revenus que sur des contrats de types propriétaires occupants. L’homme accepte son sort et le temps passe.
C’est suite à un contrôle systématique de toutes les réclamations que le dossier de l’homme ressort. L’équipe de souscription de Lareau revalide le dossier car il semble y avoir un point de divergence. Il semble que la déclaration du client, faite dans ses propres mots, aurait induit en erreur l’expert en sinistres de l’assureur qui aurait ensuite confondu les faits et la déclaration. Dans les faits, c’est l’éclatement d’un boyau d’arrosage qui a provoqué un dommage par l’eau au sous-sol. La déclaration parlait plutôt d’eau qui refoulait au sous-sol. Pour un assuré, bien entendu les deux phénomènes peuvent se ressembler. Mais en assurance, ce sont deux risques différents à assurer. L’éclatement d’un tuyau est un risque couvert de base sur un contrat d’assurance habitation (certaines restrictions s’appliquent parfois en raison de la saison), mais le refoulement d’égouts est une couverture optionnelle.
Le client ne faisant pas un plat de cette histoire, principalement parce qu’il est âgé et n’y connait que peu de choses, accepte son sort et n’en discute pas avec son courtier. Ce faisant, le dossier n’a pas été révisé par l’assureur. C’est seulement suite au contrôle effectué par l’équipe de souscription de Lareau que le dossier est réévalué. Après quelques vérifications, le dossier semble vraiment en erreur. Mise au point avec l’assureur, contacte avec le client, révision du dossier : une semaine plus tard, le client touche son chèque de réclamation de près de 10 000$, un solide coup de pouce pour celui qui s’apprêtait justement à refaire en entier le sous-sol endommagé.
Auriez-vous su ce qui était couvert?
Auriez-vous exigé des révisions de dossier?
Auriez-vous eu la force ou les connaissances de vous battre pour remporter votre point?
C’est le rôle du courtier. En avoir un bon, ce n’est pas un luxe!