Cette semaine je vous exposerai une petite situation lors de laquelle, encore une fois, sans courtier à leur service, les clients n’auraient pas eu le règlement final escompté, ou il leur aurait été beaucoup plus long et fastidieux…
Un client subi un dommage par l’eau résultant d’un bris de tuyau. La compagnie d’assurance mentionne à l’assuré une limite d’assurance qui est, en réalité, une erreur d’interprétation de contrat. Les assurés débutent donc eux-mêmes les travaux de séchage et de démolition afin d’avoir suffisamment de fonds pour réparer les dommages. Une semaine plus tard, l’assureur recontacte les assurés pour corriger le tir. Le mal est fait : les assurés ont pris une semaine de « vacances » pour pouvoir procéder le tout. Or, l’assureur aurait eu à tout payer et offre donc de dédommager à l’heure les assurés pour les travaux déjà complétés. Ce taux horaire est un taux général qui est bien en deçà de leur propre taux horaire habituel, eux qui sont tous deux des comptables.
Ce faisant, la réclamation se termine ainsi et les assurés sont dédommagés pour le travail accompli. Or, ils sont plutôt mécontents. Plutôt que de passer une réelle semaine de vacances, ils ont passé une semaine à apprendre comment démolir et nettoyer un dommage par l’eau. Ce n’est évidemment pas exactement leur spécialité ni leur vacances rêvées.
C’est à la suite d’un appel de satisfaction après réclamation que le courtier est mis au courant de la fâcheuse histoire. Même si la réclamation, au final, s’est bien terminée et le résultat satisfaisant, ils ne sont pas content de l’erreur de l’assureur. Y a-t-il quelque chose que le courtier pourrait faire pour compenser cette erreur de l’assureur?
En principe, l’assureur n’est tenu qu’à remplacer/réparer les dommages directement occasionnés aux biens sinistrés. Dans le cas présent, l’assureur avait eu à remplacer la moitié des planchers de bois de l’assuré. Étant donné que l’autre moitié datait de plusieurs années, la patine du bois était différente. L’assuré aurait apprécié que l’ensemble des planchers soit uniforme comme avant le sinistre.
L’assureur n’y était pas tenu, bien entendu, car c’est spécifié dans un contrat qu’il n’est tenu qu’à intervenir sur les biens sinistrés. Mais puisque l’erreur du départ avait causé bien des maux de tête aux assurés, le courtier a négocié un sablage et un vernissage général des planchers par l’assureur. Au final, les planchers ont tous la même allure, et les assurés sont satisfaits…
Qui vous défendra en cas de sinistre si ce n’est de votre courtier?