Une voiture qui n'avançait plus... | Lareau Courtiers d'assurances

Une voiture qui n'avançait plus...

Dans la foulée de cette série sur l’utilité et la pertinence d’un courtier d’assurance : la voiture qui n’avançait plus.

Cette semaine, une histoire bien simple, bien banale. Toutefois, sans l’intervention du courtier d’assurance et de l’expert en sinistre au dossier, qui sait combien de temps la situation aurait perduré. C’est l’histoire d’une voiture qui n’avançait plus.

Une étudiante se rendant à l’école (il n’y avait pas de grève à ce moment-là) eut la malchance de percuter un autre véhicule. Heureusement, elle était assurée contre la collision responsable et, rapidement, l’assureur prit en charge la réclamation et un garage fut choisi pour effectuer les réparations. Peu de jours passèrent avant que l’évaluateur ne se présente au garage. Il produisit son rapport et les travaux débutèrent immédiatement. Jusque-là, tout roulait comme sur des roulettes.

Une fois terminé le travail, la cliente put reprendre son véhicule. En apparence, tout semble parfait : le travail était satisfaisant et la cliente quitta donc avec le véhicule. Or, si en apparence tout était parfait, c’est la mécanique sous le capot qui fit des siennes : le moteur ne tournait pas rond et le véhicule peinait à avancer. La cliente se rendit péniblement au bout de la rue, étant incapable d’accélérer, elle coupa le moteur et retourna au garage… à pied.

Comme on peut se l’imaginer, le garage fit la sourde oreille : « Nous on a réparé les dommages rapportés par l’évaluateur ». Franchement pas réglé, la cliente donne un coup de fil à son père, qui est également client Lareau. « Mon véhicule ne fonctionne pas ». Donne donc un coup de fil au courtier qui donne un coup de fil à l’évaluateur : « Ça ne tourne pas rond : Retournez sur les lieux réévaluer les dommages, le véhicule n’est pas en état de rouler ».

L’évaluateur retourna donc sur les lieux, mais demeura sur ses positions : « Je n’ai pas mis ces dommages mécaniques dans le rapport, car ce sont des dommages antérieurs à la perte. Le véhicule était dans un mauvais état. Il est normal que le moteur ne tourne pas rond ». Rien à faire.

Il est fréquent qu’un assuré tente de faire passer des dommages antérieurs lors d’une réclamation. Le plus fréquent : un pare-brise déjà craqué que l’on tente de faire réparer à la suite d’une collision. Les dommages antérieurs sont parfois franchement difficiles à déterminer. Mais dans ce cas-ci, c’était plutôt facile.

Le père de la cliente appela donc son courtier pour lui expliquer le problème que vivait sa fille. Le courtier le rassure : si la situation est telle que décrite, ça ne prendra pas des mois à régler…

Le courtier rejoignit donc l’expert de son bureau Lareau. Il lui expliqua la situation : « Le véhicule était peut-être en bordel, c’est fréquent quand on est étudiant et que l’on vit dans sa voiture. Mais le moteur ne fonctionne plus et ça n’a aucun lien. C’est peut-être le garagiste qui l’a laissé en proie à de grandes pluies, le remorqueur qui est passé dans une flaque d’eau pas possible, la nature qui s’est déchaînée sur la voiture, je ne sais pas. Mais ce que je sais, c’est qu’un véhicule qui n’avance pas ne peut pas emboutir un autre véhicule… »

Ce fut réglé le lendemain.

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