Étant une garantie de base sur votre contrat habitation, l’assurance bâtiment couvre les biens immeubles, c’est-à-dire les murs, les planchers, la structure, la fondation, mais aussi les armoires ainsi que les comptoirs de votre demeure. Afin d’illustrer le tout, vous n’avez qu’à imaginer que l’on déracine votre propriété et que nous la virions à l’envers. Tout ce qui restera en place sera protégé par la garantie nommée bâtiment. Celle-ci vous permettra d’être dédommagé selon la valeur de reconstruction de votre maison dans le cas d’un sinistre important.
Un dégât d’eau ou un incendie, même partiel, pourrait vous empêcher de reconstruire selon la situation que vous étiez avant le sinistre. À titre d’exemple, vous pourriez avoir à reconstruire la façade de votre demeure en brique alors qu’avant le sinistre, cette dernière était en vinyle depuis sa construction il y a plus de 30 ans. Ceci était toléré par la ville et votre assureur grâce à la clause grand-père. Le fait de connaître l’existence de ces dispositions légales vous permet de prévoir et d’ajuster votre montant d’assurance en conséquence, et ainsi vous évitez de bien mauvaises surprises.
La limite d’assurance doit être égale au coût de reconstruction de votre bâtiment, et ce, peu importe l’évaluation municipale ou la valeur de revente de votre habitation. L’objectif du contrat d’assurance est de vous remettre dans la situation dans laquelle vous étiez avant le sinistre. Cette limite ne doit pas tenir compte de la valeur de votre terrain ni du type de quartier ou endroit où est situé votre demeure. D’ailleurs, dans les cas résidentiels, les taxes doivent être ajoutées au coût de reconstruction, car il n’est pas possible de récupérer les taxes aux divers paliers gouvernementaux.