Peu importe la saison, toutes les occasions sont bonnes pour se promener en véhicule tout-terrain, surtout quand de nombreux sentiers sont aménagés au Québec pour les amateur.rice.s de VTT. Cependant, avant de partir à l’aventure avec votre véhicule hors route, plusieurs éléments sont essentiels à connaître, particulièrement s’il s’agit de votre première acquisition. Voici donc tout ce que vous devez savoir avant de prendre la route avec votre nouveau VTT!
La loi au Québec
D’abord, il est important de savoir que plusieurs lois viennent encadrer cette activité. Voici les principaux éléments à retenir :
- La conduite d’un VTT est permise aux personnes âgées d’au moins 16 ans. Si vous avez moins de 18 ans, l’obtention d’un certificat d’aptitude et de connaissances est obligatoire.
- La circulation sur les routes et les chemins publics est interdite. Certaines exceptions sont permises, notamment si la signalisation autorise le passage.
- L’immatriculation du véhicule à quatre-roues est obligatoire.
- Les droits d’accès aux sentiers sont requis pour circuler sur ces derniers. Ils sont vendus par les clubs membres.
- L’acquisition d’une assurance responsabilité civile est obligatoire pour un montant minimum de 500 000 $. Votre responsabilité civile vous couvre lorsque vous causez des dommages à autrui.
À noter que vous pouvez retrouver l’ensemble des lois sur le site de la SAAQ ainsi que d’autres réglementations au niveau des équipements obligatoires (autant pour le conducteur ou la conductrice que pour le VTT), des limites de vitesse et du transport de passager.ère.s.
L’assurance responsabilité civile (Chapitre A)
La responsabilité civile (Chapitre A) est obligatoire pour un quatre-roues. Même si la loi exige un montant minimum de 500 000 $, ceci peut être risqué lorsqu’on considère le droit de poursuites sur les sentiers. En effet, si vous blessez quelqu’un lors d’un accident, le régime de SAAQ ne s’applique pas et la personne en question peut vous poursuivre.
C’est pourquoi on conseille d’augmenter le montant de responsabilité civile à un minimum de 2 millions. En plus de ne pas engendrer de changements majeurs sur votre prime annuelle, cette augmentation vous garantit une tranquillité d’esprit lors de vos prochaines escapades en VTT. Pour vous protéger adéquatement, pensez à ajouter une assurance Umbrella à votre contrat, qui permet d’augmenter votre limite à 5 millions. Ce qu’il faut retenir : en cas de poursuite à la suite d’un accident, il est essentiel de détenir une grosse limite en responsabilité civile pour éponger tous les coûts possibles.
L’assurance pour les dommages au VTT (Chapitre B)
Afin d’être couvert pour les dommages survenus sur le quatre-roues, vous devez vous munir d’une assurance qui vous couvre selon le chapitre B. Il existe 4 types de protections pour le Chapitre B :
- Tous risques (B1)
- Collision ou versement (B2)
- Accidents sans collision ni versement (B3)
- Risques spécifiés (B4).
Pour l’assurance de VTT, on retrouve beaucoup de propriétaires qui se dotent soit simplement de la protection « Tous risques », soit des protections de « Collision ou versement » et « Accidents sans collision ni versement ». Lorsque le VTT atteint un certain âge, plusieurs décident de ne plus couvrir leur véhicule tout-terrain pour les risques de collision. Ils et elles peuvent donc l’assurer uniquement pour les « Accidents sans collision ni versement », ce qui signifie que le véhicule est couvert, principalement, pour le feu, le vol et le vandalisme.
Les protections additionnelles disponibles
Bien qu’il existe plusieurs protections additionnelles disponibles (avenants) lorsque vous assurez votre VTT, on vous a dressé la liste des plus importantes. Les voici :
- L’assistance routière (en cas de panne de votre véhicule, par exemple).
- L’assurance de personnes. Cette protection est très peu coûteuse et vient vous indemniser si vous avez un accident et que vous subissez des blessures ou devez débourser des frais médicaux.
- La modification à l’indemnisation (F.A.Q. 43A et D). Un peu comme la valeur à neuf pour l’automobile, cette protection doit être obtenue à l’achat du véhicule. En cas de perte partielle, vous serez indemnisé.e avec des pièces neuves et, en cas de perte totale, vous serez dédommagé.e selon la valeur initiale du véhicule. Sans cette protection, l’indemnisation sera jugée selon la valeur du VTT au moment de la réclamation pour perte totale. Dans le cas où vous feriez l’achat d’un VTT usagé, la modification à l’indemnisation ne sera pas disponible pour vous. Par contre, la valeur de remplacement (un produit équivalent) est tout de même disponible.
En bref, avant de partir à l’aventure sur votre nouveau VTT, gardez toujours en tête que la meilleure protection demeure d’être prudent.e, autant pour soi-même que pour les autres. Finalement, n’oubliez pas qu’il est primordial d’assurer votre quatre-roues. Que ce soit uniquement pour la responsabilité civile (comme la loi l’exige) ou bien pour vous assurer contre les dommages que votre véhicule tout-terrain pourrait subir ou faire subir, pensez à contacter votre courtier ou votre courtière Lareau afin de trouver les meilleurs produits adaptés à vos besoins.