Avoir des enfants fait partie des grandes joies de la vie. Quand ils sont petits et qu’ils jouent avec leurs petites autos sur le fameux tapis avec des routes, ils sont si mignons! Puis, ils vieillissent et ces petites autos deviennent grandeur nature, le tapis de routes devient le quartier dans lequel vous vivez et il faut maintenant qu’ils se prémunissent d’une assurance pour jeunes conducteurs!
L’obtention du permis de conduire
Dès l’adolescence, les jeunes attendent impatiemment le jour de leurs 16 ans pour enfin pouvoir commencer leur cours de conduite et obtenir un peu de liberté. Une fois le permis temporaire obtenu, c’est à ce moment que plusieurs parents prennent la décision d’ajouter leur adolescent sur leur police d’assurance automobile, à titre de conducteur occasionnel. Cette pratique est commune, car elle occasionne peu de frais et permet aux jeunes conducteurs de se pratiquer en toute quiétude. Éventuellement, vos adolescents deviennent de jeunes adultes autonomes et le temps est venu pour eux d’avoir leur propre voiture. Enfin, la liberté!
L’achat de sa première voiture
Après un appel avec l’assureur, vous réalisez que la prime d’assurance de votre enfant se retrouve à être deux à trois fois plus élevée que la vôtre. Chose surprenante, mais plusieurs parents semblent oublier que leur enfant n’est pas à l’abri de situations causées par son manque d’expérience sur la route, de ses déplacements immodérés ou de son goût de l’aventure. En raison de son jeune âge et de son manque d’expérience en tant que conducteur seul, sachez qu’il est considéré comme un risque plus élevé pour la compagnie d’assurance. Vous connaissez votre enfant comme personne d’autre dans le monde, mais votre assureur lui, n’a aucune garantie que celui-ci sera un conducteur prudent ou un futur «street racer».
Une idée vous traverse donc l’esprit : vous n’avez qu’à mettre les immatriculations du véhicule à votre nom, en tant que parent, et mettre votre enfant comme conducteur principal. Vous croyez ainsi pouvoir économiser la surprime associée au dossier de votre enfant. Voilà, chose réglée! Malheureusement, la tarification de l’assurance pour le véhicule se fait selon le dossier du conducteur principal et non celui de la personne détenteur des immatriculations.
À court d’idée pour limiter la prime d’assurance, vous pourriez penser à mettre votre adolescent comme conducteur occasionnel, et vous-même comme conducteur principal. L’impact de la surprime serait alors atténué, mais un problème bien plus grave pourrait surgir éventuellement. Par exemple, qu’arriverait-il si votre enfant avait un accident avec le véhicule en question, puis que votre assureur se met à poser des questions sur l’usage en cas de réclamation? Et si l’accident survenait alors que votre enfant était en route pour le CÉGEP et que votre assureur apprend qu’il s’en sert tous les jours? Une fausse déclaration peut engendrer de sérieuses répercussions telles qu’une augmentation de la prime d’assurance, une rémunération partielle de la réclamation d’assurance (article 2411 du Code civil) ou tout simplement une résiliation ab initio. Cette dernière signifierait que votre contrat serait considéré comme nul depuis sa date de départ puisque l’information sur laquelle le contrat s’appuie n’est pas véridique. Il se trouve alors que la belle voiture récente, à votre nom, est maintenant une perte totale et la compagnie d’assurance ne vous donnera pas un sou.
Quelle est la morale ici, vous dîtes-vous?
Oui, les assurances pour les jeunes adultes sont chères, mais le prix à payer si vous n’avez pas la bonne couverture d’assurance n’est pas comparable. Pour obtenir la meilleure solution d’assurance, téléphonez votre courtier Lareau dès aujourd’hui. Et d’ici là, conduisez prudemment!