4 conseils pour acheter sa première maison

Acheter sa première maison c’est toute une étape ! Aussi excitant que cela puisse sembler, il y a plusieurs éléments à considérer avant l’acquisition de sa première propriété, surtout avec le marché immobilier difficile que nous connaissons actuellement. Entre votre limite d’emprunt et votre budget, voici 4 conseils pour vous éclairer dans l’achat de votre première maison !

1. La propriété est-elle encore disponible ?

Vous avez vu la maison de vos rêves sur internet et tout semble correspondre à vos besoins. Vous vous imaginez déjà habiter les lieux. Par contre, ce n’est pas parce qu’elle apparaît en ligne qu’elle est encore disponible… eh oui, le marché va AUSSI vite que ça.

En effet, depuis 2020 (lire ici depuis le début de la pandémie), le marché immobilier ne cesse d’augmenter autant au niveau des prix que par le nombre de transactions réalisées. La demande est actuellement très forte et les maisons se vendent rapidement. Résultat : plusieurs fiches de ventes sur le web affichent des maisons qui sont déjà vendues. Pourquoi vous infliger une peine d’amour à chaque fois, vous dites ? C’est que l’ensemble des conditions suivant l’offre d’achat doivent être remplies afin que la fiche de vente soit retirée.

Fait intéressant — tout de même un peu démoralisant — : selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), le nombre de transactions annuelles pour la province de Québec affiche une hausse de 17 %. Pour vous donner une idée, en date de décembre 2019 ce sont 96 387 transactions immobilières qui avaient été complétées, comparativement à 112 476 en date de décembre 2020. À la date de rédaction de ce blogue (février 2021), les statistiques affichent déjà une hausse des ventes de 13 % par rapport à l’an dernier, à pareille date. Il faut croire que le marché immobilier ne ralentit pas… C’est donc à considérer !

2. Quelle est votre limite d’emprunt ?

Qui dit marché difficile, dit également de limiter le nombre de conditions sur votre offre achat. L’une des pratiques souvent suggérées est de préalablement vérifier votre limite de capacité maximale d’emprunt auprès de votre banque ou de votre courtier hypothécaire.

Même si plusieurs calculateurs sont accessibles sur internet, un professionnel vous permettra de savoir l’exactitude du montant, car il est facile d’oublier de considérer certains éléments importants comme votre prêt étudiant, un prêt automobile, un solde impayé sur sa carte de crédit, etc. Ces petits « oublis » pourraient avoir un impact significatif sur votre capacité d’emprunt accordée par votre institution financière.

Il est également préférable de demander un certificat de préqualification hypothécaire afin d’accélérer le processus d’achat d’une propriété et de rassurer le vendeur en éliminant la possibilité d’être refusé par la banque à la suite de l’offre d’achat que le vendeur aurait déjà acceptée.

3. Êtes-vous bien entouré ?

Nous vous suggérons de faire équipe avec un courtier immobilier afin de dénicher votre future propriété. Sachant que le marché immobilier roule de façon fulgurante, un courtier vous aidera énormément, notamment en vous :

  • Guidant au travers du marché difficile (un atout considérable !)
  • Conseillant sur les municipalités et les types de maisons idéaux selon votre réalité.
  • Informant sur les maisons ayant déjà des offres d’achat.
  • Guidant sur le montant que vous devriez offrir pour votre nouvelle demeure.

En effet, une dure réalité attend de pied ferme les acheteurs : la surenchère. C’est désormais une pratique courante de devoir offrir un montant plus élevé que le prix demandé par le vendeur. Les vendeurs reçoivent souvent de multiples offres (voir des dizaines !) et ils choisissent évidemment la plus avantageuse. Le conseil d’un courtier devient important quant au montant à offrir en surenchère afin de pouvoir obtenir la maison sans offrir une somme trop élevée qui ne serait pas récupérable si jamais vous décidiez de vendre cette propriété dans le futur.

4. Avez-vous un budget ?

Non seulement il faut suffisamment d’argent de côté pour la mise de fonds, mais aussi pour tous les éléments subjacents qui découlent de l’achat d’une propriété.

Beaucoup de gens pensent souvent à mettre la mise de fonds minimale (5 % si la propriété coûte 500 000 $ ou moins) et doivent contracter par le fait même une assurance prêt hypothécaire par la SCHL (Société canadienne d’hypothèques et de logement). D’ailleurs, consultez l’ensemble des modalités générales prévues par cette dernière concernant les prêts hypothécaires.  

Par contre, il ne faut pas négliger les dépenses suivantes :

  • Frais de notaire
  • Frais d’inspection — cette partie n’est certainement pas à négliger. Dans le marché actuel, certaines ventes se concluent sans inspection. On remarque d’ailleurs une hausse importante des vices cachés. Ne vous faites pas prendre, car ceci peut occasionner des frais supplémentaires dans le futur !
  • Taxe de bienvenue (voici un calculateur pour vous aider à planifier)
  • Taxes municipales
  • Taxe scolaire
  • Frais de compagnie de déménagement
  • Assurance habitation

Justement, parlons-en de l’assurance habitation. C’est bien évidemment un coût à prévoir. Les courtiers Lareau demeurent à votre entière disposition pour discuter de votre nouvelle demeure. Notre approche est basée sur une analyse complète de vos besoins afin de vous conseiller une couverture correspondant à votre réalité et aux risques auxquels vous êtes réellement exposés. Consultez d’ailleurs cet article pour savoir comment bien protéger votre maison de tous risques !

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