Pour quel risque êtes-vous assuré?

Lorsque vous avez souscrit votre première police d’assurance, de quel risque aviez-vous une crainte particulière ?

Plusieurs affirmeront que c’est le vol. Pourtant, aujourd’hui, les réclamations liées aux vols par effraction sont en baisse et ce, plus que jamais. La baisse de valeur des appareils électroniques, la numérisation de la musique et la rapide vétusté de la technologie y sont assurément pour quelque chose (ironiquement, les vols dans les voitures, eux, grimpent en flèche).

D’autres répondront le feu. Le feu est destructeur, impardonnable et extrêmement coûteux. C’est un risque d’envergure qui peut vous jeter à la rue n’importe quand.

Mais le risque le plus fréquent et dont l’erre d’aller est impossible à freiner est le dommage par l’eau, communément appelé le refoulement d’égouts. La publication spécialisée Flash Finance titrait cette semaine des statistiques d’Aviva, assureur pancanadien. Aviva affirme que 40 % de ses sinistres sont des dégâts d’eau. Un bond astronomique des coûts reliés à ce type de sinistre de 160 % en 10 ans.

Voici les quatre principaux facteurs :

1- L’étalement urbain

Les municipalités voisines des grandes villes accueillent de plus en plus de citoyens et afin de demeurer compétitifs au plan de la taxation, les municipalités n’investissent pas toujours suffisamment dans les infrastructures sanitaires. Résultat : un accroissement marqué des refoulements d’égouts.

2- Le prix des matériaux

Sans cesse en hausse, les prix des matériaux de construction y sont pour beaucoup dans l’augmentation des réclamations payées. Finir son sous-sol est habituellement moins coûteux que d’agrandir la maison mais il est également beaucoup plus risqué de subir un dommage par l’eau.

3- Les facteurs climatiques

Je n’apprendrai à personne que les dérèglements météorologiques n’aident en rien les assureurs (pluies abondantes, gel-dégel, etc.).

4- La méconnaissance des outils de prévention

Avez-vous un clapet ? Quel âge a votre pompe submersible ? Est-elle de qualité ? Combien de temps devrait-elle durer ? Et si vous avez une panne électrique ? Et si votre tuyau de renvoi était trop petit ?

Toutes ces raisons font en sorte que la protection coûtera de plus en plus cher et sera de plus en plus limitée. Les assurés devront certainement améliorer leurs connaissances et leurs compétences dans la gestion et la prévention de ce type de risques, actuellement quasi incontrôlé. Enfin, si vous avez un sous-sol, n’hésitez pas à contacter votre courtier Lareau afin de connaître votre montant de protection et les possibilités d’une plus large couverture.

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